Festival International du Film Fantastique de Bruxelles - 26 MARS 2005

Publié le par Laurent Derudder

 AUDITIORIUM 44

18H30

THE PROMISE

SCREENPLAY: Héctor Carré & José Antonio Félez
CAST: Juan Margallo, Carmen Maura, Santiago Baron, Ana Fernandez, Luisa Merelas, Evaristo Calvo, Xulio Lago, Antonio Simon,
Producer: Eduardo Santana
EXECUTIVE PRODUCER: Moncho y Antonio Varela & José Antonio Félez
MUSIC: Suso Rey & Manuel Varela
PHOTO: Juan Carlos Gomez
COSTUME: Eva y Asuncion Arretxe
MAKE-UP: Romana Gonzalez
ART DIRECTOR: Ana Alvargonzalez


VERSION: O., Bil. ST
COUNTRY: Spain
YEAR: 2003
Running time: 102
FORMAT: 35mm

Aux yeux de l’état civil, Gregoria a totalement effacé son ardoise : disparues, les 20 années de mariage avec le dictatorial Roberto. Effacées les journées passées à se morfondre dans la campagne ibère. Oubliés les éternels regrets de n’avoir pas eu d’enfants. Officiellement, Gregoria est morte et a laissé sa place à Celia, nurse d’une heureuse famille galicienne. Mais il semblerait qu’il reste quelques traces inesthétiques sur l’ardoise de Celia. Ces rumeurs autour de la maison de sa famille d’accueil, qui réveillent de douloureux souvenirs et menacent le petit Daniel. Et surtout cette schizophrénie qui traîne, là, dans un coin, et qui commence doucement à en avoir ras-le-bol de rester latente.

Les 7 ans passés entre son précédent film, Dame Algo (Bifff 1998), et aujourd’hui, Hector Carré les a consacrés à peaufiner, entre deux pubs alimentaires, le projet ambitieux de ce La promesa. Carré tente ici de transmettre au spectateur les sensations de son personnage schizophrène, de reproduire ce trouble en nous faisant croire des choses que l’image nous donne pourtant pour fausses. Le film est également enrobé dans une esthétique expressionniste très travaillée, qui en fait une expérience aussi belle qu’éprouvante. A noter, enfin, l’époustouflante performance de Carmen Maura.

21H00

KUNG FU HUSTLE

SCREENPLAY: Stephen Chow, Tsang Kan Cheong, Chan Man Keung, Lola Huo
CAST: Stephen Chow, Yuen Wah, Yuen Qiu, Leung Siu Lung,
Producer: Stephen Chow, Jeffrey Lau, Po-Chu Chui
PRODUCTION DESIGNER: Oliver Wong
MUSIC: Raymond Wong
PHOTO: Hang-Sang Poon


VERSION: O., Bil. St.
COUNTRY: China
YEAR: 2004
Running time: 95
FORMAT: 35mm

Quand on ne sait pas faire grand-chose d’autre de ses mains que de mettre des beignes à plus faible que soi, les possibilités d’emploi se réduisent sérieusement. En fait, il n’y a qu’une seule voie qui reste ouverte : gangster. Sauf que Sing, qui vient d’embrasser la carrière de porteur de borsalino, a même du mal à se faire respecter par la plèbe de la petite rue dont il doit retirer les dividendes. Il faut dire qu’il a des circonstances atténuantes : sous leurs guenilles, les habitants de la Pig Sty Alley sont des maîtres en arts martiaux qui protègent la rue. Et Sing découvrira que c’est plutôt de leur côté que se trouve son destin.

Grâce au succès foudroyant de Shaolin Soccer, son précédent film, Stephen Show est devenu la nouvelle superstar du cinéma HK, égalant voire surpassant en popularité Jackie Chan. Et Kung-Fu Hustle - son dernier film en date, sorti quasi simultanément dans toute l’Asie du Sud-Est à Noël dernier - ne fait que confirmer cet état de fait : le film a battu tous les records au box-office de la région. Remplaçant Ching Siu-Tung à la chorégraphie des combats, Yuen Woo-Ping (Matrix) offre des combats encore plus impressionnants, venant encore renforcer les effets spéciaux digitaux eux aussi revus à la hausse. Seule constante : l’humour, toujours omniprésent.

00H00

PISAJ

SCREENPLAY: Matthew Chukiate Sakdhiweerakol
CAST: Amara Astwant, Air Phumwaree Yodkamol, Alexander Simon Randell,
Producer: Yuthana Bunoom
MUSIC: Kitti Kermanei
PHOTO: Jitti Nernrakanpis
COSTUME: Pusanba Kittikltangkai
MAKE-UP: Sarnntorn Dargudom


VERSION: O., Bil. & Eng. ST
COUNTRY: Thailand
YEAR: 2004
Running time: 95
FORMAT: 35mm

En Thaïlande, les enfants sont formés très tôt aux lois séculaires et immuables de la production capitaliste et s’apprêtent dès leur plus jeune âge à remplacer leurs parents sur les chaînes de production des usines de Karl Lagerfeld. Oui, orpheline de fraîche date, est recueillie par sa tante Bua, qui se montre très empressée de faire l’éducation de sa nièce : vivant dans une imprimerie abandonnée avec son petit fils neurasthénique Arm, Bua charge Oui des tâches ménagères dans l’usine. Après quelques jours, Oui se rend compte que l’introversion du petit Arm a une cause : il voit l’usine infestée de fantômes, et Oui commence elle aussi à les distinguer. Pourtant, elle a du mal à déterminer ce qui lui fait le plus peur : les fantômes ou les baffes de sa tante qui ont une fâcheuse tendance à se perdre.

Pisaj est de ces films auxquels il faut savoir laisser un peu de temps avant qu’ils ne dévoilent leurs merveilles. En effet, s’il démarre comme un drame social qui rappellera aux plus anciens leurs soirées passées devant l’Ecran Témoin et aux plus courageux leur dernier Tavernier, le film de Ma-Deaw Chukiat Sakwirakul prend, dès son virage fantastique amorcé, une voie nettement plus intéressante. L’auteur fait alors montre d’une jouissive maîtrise de son décor, ouvrant et refermant les espaces au fur et à mesure que la menace autour de ses héros se resserre.

NOVA

18H30

FATHERLAND

 

Publié dans CINEMA

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