Festival International du Film Fantastique de Bruxelles - 18 MARS 2005

Publié le par Laurent Derudder

AUDITORIUM 44

18H30

BLOOD RED

SCREENPLAY: Paul Naschy
CAST: Paul Naschy, Bibiana Fernandez, Saturnino Garcia, Teresa Manresa, Miguel Del Arco, Menh-Wai, José Lifante,
Producer: Ferran Monje
EXECUTIVE PRODUCER: Marivi De Villanueva
MUSIC: David San José
PHOTO: Mischa Lluch
COSTUME: Inma Artigas
SPECIAL FX: Oscar Aparicio
MAKE-UP: Betty Villanueva
ART DIRECTOR: David Murcia


VERSION: O., Bil. & Eng. ST
COUNTRY: Spain
YEAR: 2004
Running time: 85
FORMAT: 35mm

Broyé par la grande machine à ringardiser, Pablo Thevenet est un homme aigri. Lui qui a été le plus grand acteur de sa génération, courtisé par les metteurs en scène les plus en vue - qui a joué les plus grands rôles du répertoire et mettait les midinettes dans son lit d’un simple claquement de doigts - est aujourd’hui incapable de décrocher un rôle dans la plus obscure des pubs. Il ne lui reste plus qu’à accepter le seul job qui s’offre encore à lui, honteux mais extrêmement bien payé : servir de statue humaine à l’entrée d’une boite de nuit, en enfilant les habits des plus grands assassins de l’histoire. Rôles qui lui permettront de se venger, en toute discrétion, des professionnels de la profession, sous l’œil bienveillant de son nouveau patron : le dénommé Reficul.

Le premier film du jeune réalisateur Christian Molina est taillé sur mesure pour la grande Statue de Commandeur du cinéma fantastique espagnol, le cinéaste-culte Paul Naschy, qui endosse ici le rôle principal. Joyeuse satire sur la déliquescence du petit monde de la production cinématographique, le film est aussi une sorte d’hommage à celui qui a incarné, au beau milieu de la dictature catholique de Franco, une forme de dissidence artistique dans une société au bord de l’asphyxie morale

20H30

EXORCIST : THE ORIGINAL PREQUEL

SCREENPLAY: William Wisher and Caleb Carr
CAST: Stellan Skarsgard, Billy Crawford, Clara Bellar, Gabriel Mann,
Producer: James G. Robinson
PRODUCTION DESIGNER: John Graysmark
EXECUTIVE PRODUCER: Guy McElwaine, David Robinson
MUSIC: Trevor Rabin, Angelo Badalementi, Dog Fashion Disco
PHOTO: Vittorio Storaro
COSTUME: Luke Reichle
SPECIAL FX: Danilo Bollettini
MAKE-UP: Fabrizio Sforza
ART DIRECTOR: Marco Trentini, Andy Nicholson


VERSION: O., Bil. ST
COUNTRY: U.S.A.
YEAR: 2005
FORMAT: 35mm

1944 : Lankester Merrin, curé de paroisse en Hollande, est forcé par des Nazis battant en retraite de désigner qui de ses paroissiens aura la vie sauve. Brisé dans son âme, Merrin renonce à la foi. 1947 : Merrin, devenu archéologue, fait une découverte saisissante à Derati, dans le district de Turkana, au Nord-Ouest du Kenya. Il y déterre une ancienne église Byzantine dans un état de conservation étonnant. Elle semble avoir été construite pour être enterrée. Cette découverte attire l’attention de l’Archidiocèse de Nairobi qui dépêche sur place le jeune Père Francis, avec la mission de surveiller les travaux de Merrin. Une fois sur place, Francis rencontre Rachel Lesno, une survivante des camps qui dirige une clinique, et Emewki, le propriétaire de l’hôtel. Francis se décide à fonder sur place une école catholique. Sur le lieu des fouilles, Francis rend visite à Merrin et Chuma, son contremaître. Alors que Rachel arrive elle aussi sur les lieux pour soigner un ouvrier blessé, apparaît Cheche un jeune garçon handicapé de 15 ans, en quête d’eau. Merrin tente de lui venir en aide mais est confronté à une meute de hyènes. Le même soir, Merrin retrouve Cheche blessé dans le village et l’emmène à la clinique de Rachel. Suite à un rêve déstabilisant, Merrin décide de montrer à Francis l’église qu’il a maintenant déterrée. L’intérieur est gardé par des statues géantes qui semblent peser sur quelque-chose. Les murs sont couverts de mosaïques Byzantines représentant la Guerre Céleste, les Archanges Michel et Lucifer. Sous l’église, Merrin, Francis et Chuma découvrent une crypte ancienne qui a été utilisée pour des rites sataniques et des sacrifices. Merrin soupçonne que l’église a été construite sur une crypte renfermant le Malin et servant à l’enterrer. Etrangement, Cheche semble être affecté par l’ouverture de la crypte...

Dans la longue litanie des films miraculés, la version estampillée Paul Schrader d’Exorcist : The Beginning se pose un peu là, concédons-le. On connaît l’histoire de ce film, arraché à son réalisateur pour être tourné par Renny Harlin avec le résultat qu’on sait. Pourtant, à bien y réfléchir, qui mieux que le scénariste de Taxi Driver, de La dernière tentation du Christ ou de Bringing Out The Dead, le cinéaste de Cat People, d’Affliction et d’Autofocus, pouvait traiter cette histoire de foi, de doute, de combat dialectique entre Le Bien et Le Mal ? Que ce film-là ait fini par voir le jour est, en soi, une bénédiction

23H00

TEAM AMERICA : WORLD POLICE

SCREENPLAY: Trey Parker, Matt Stone & Pam Brady based upon : Gerry & Sylvia Anderson's 60's Tv series : Thunderbirds
CAST: Trey Parker, Matt Stone, Kristen Miller, Massasa, Daran Norris, Phil Hendrie,
Producer: Trey Parker, Matt Stone & Pam Brady
PRODUCTION DESIGNER: Jim Dultz
EXECUTIVE PRODUCER: Scott Aversang, Anne Garefino, Scott Rubin
MUSIC: Harry Gregson-Williams
PHOTO: Bill Pope
COSTUME: Karen Patch
SPECIAL FX: Joe Viskocil, Lesley Robson-Foster, Eric Pascarelli, Bryan Hirsta, Mark Freund & Derek Ledfetter
ART DIRECTOR: John Berger


VERSION: O., Bil. ST
COUNTRY: U.S.A.
YEAR: 2004
Running time: 107
FORMAT: 35mm

Franchement, ça commence à bien faire. Où va-t-on, si on ne peut plus manger tranquillement sans qu’un barbu enturbanné vienne s’exploser devant nos fast-foods ? Si des dictateurs tropicaux nous empêchent de profiter pleinement de nos lieux de vacances préférés ? Si les enfants pakistanais commencent à réclamer un salaire pour confectionner nos t-shirts à l’effigie de George Bush ? Si on ne peut même plus imposer nos films et notre culture dans le monde entier à coup de rangers ? Non, si le monde ressemble à ça, il ne mérite plus d’exister. Qu’il crève sous les balles de la Team America !

Attention, toute ressemblance avec des personnages ou situations réelles ne seraient pas fortuites. Trey Parker et Matt Stone, les deux cinglés derrière South Park et Captain Orgazmo (oui, oui, Orgâââââzmôôô aussi), pondent cette fois une sorte de remake des Thunderbirds, featuring Ben Laden, Kim Jong-Il et l’Amérique conquérante, bien sûre d’elle derrière ses gatlings et ses hummers blindés. Travaillant à base de marionnettes (on aurait du mal à trouver plus pertinent), les deux auteurs livrent, dans le style hilarant qu’on leur connaît, une satire terriblement féroce de la Pax Americana et de son impérialisme nouvelle formule. Et, finalement, ce qui étonne le plus dans ce film, c’est qu’il ait pu voir le jour au sein même des studios. Bienvenue dans les abysses du cynisme !

01H00

DREAMSHIP SURPRISE

SCREENPLAY: Michael Herbig, Alfons Biedermann & Rick Kavanian
CAST: Til Schweiger, Anja Kling, Michael,
Producer: Michael
MUSIC: Ralf Wengenmayr
PHOTO: Stephan Schuh
COSTUME: Anke Winckler
SPECIAL FX: Ca Scanline
MAKE-UP: Georg Korpas


VERSION: O., Bil. & Eng. ST
COUNTRY: Germany
YEAR: 2004
Running time: 87
FORMAT: 35mm

En 2304, la Terre est au bord de la destruction totale. Et ce sans qu’aucun descendant de George Bush ne soit au pouvoir. Les colonies martiennes, dirigées par le terrible Régulateur Rogul et son non moins terrible disciple Jens Maul tiennent la planète dans la paume de leur main : l’armée est anéantie et la flotte martienne maintient un blocus sévère. Il ne reste au gouvernement terrestre qu’une seule solution : envoyer des hommes 300 ans dans le passé pour intercepter un vaisseau spatial martien qui s’est écrasé dans le désert du Nevada, point de départ historique de la conquête de la planète rouge. Seul problème, la machine à remonter le temps est encore à l’état de prototype et les seuls cobayes possibles sont l’équipage du Surprise, dont on n’a plus de nouvelles depuis des mois ! Et pour cause, plus personne ne veut entendre parler d’eux.

Que ceux qui portent encore le deuil de Benny Hill se réjouissent : ils vont pouvoir ressortir les coussins péteurs et remuscler leurs zygomatiques, comme 9 millions de spectateurs teutons l’ont fait avant eux. Festival ininterrompu de gags parodiques et de kolossale rigolade aussi fine que la gastronomie de son pays d’origine, le film de Michael Bully Herbig n’a d’autre ambition que de nous faire quitter la salle, vaguement honteux, mais le sourire aux lèvres. Pari totalement réussi, faut-il le souligner ?

03H00

SHAOLIN VS EVIL DEAD

SCREENPLAY: Yiu-wang Ho
CAST: Louis Fan, Shannon Yoh, Gordon Liu, Kit Cheung, Jacky Woo,
Producer: Jeremy K.P. Cheung
EXECUTIVE PRODUCER: Sharon Yang
MUSIC: Brother Hung
PHOTO: Chi-kan Kwan
COSTUME: Lai-lai Kwok
SPECIAL FX: Stephen Ma
MAKE-UP: Yuk-ting Wong
ART DIRECTOR: Kelvin Tam


VERSION: O. Eng., Bil. ST
COUNTRY: Hong Kong S.A.R.
YEAR: 2003
Running time: 95
FORMAT: 35mm

Dans la tradition catholique, exorciste est un métier très classe. Salissant, mais classe. Pas dans le taoïsme, où l’exorcisme se limite à ramener les esprits traîne-savate jusque chez eux. Un vulgaire service de ramassage scolaire pour fantômes, en quelque sorte. White, pourtant, prend son métier très à cœur. Car il sait bien, lui, que sans exorcistes et sans les pouvoirs qu’il a acquis dans l’illustre école de Shaolin, le monde serait sous la coupe du Roi des Vampires, qui continue à attendre patiemment la moindre faute d’inattention des hommes pour reprendre la lutte ancestrale.

Improbable. C’est sans doute le qualificatif qui convient le mieux à ce film assez inconcevable pour tout esprit cartésien. Naviguant à vue entre le mauvais goût involontaire, la poésie naïve et des scènes d’arts martiaux assez impressionnantes, Shaolin vs Evil Dead baigne dans le grand n’importe quoi foutraque et rafraîchissant. Il faut voir Gordon Liu (oui, celui de la 36e Chambre de Shaolin !) face à une armée de zombies sautillants, tentant de leur coller des post-it sur le front en une seule passe acrobatique. Il faut voir le kata de groupe des enfants en papier. Il faut voir le générique de fin, totalement hallucinant. Il faut voir ce film, pour ne pas mourir idiot.

05H00

DEAD AND BREAKFAST

SCREENPLAY: Matthew Leutwyler
CAST: Ever Carradine, Jeremy Sisto, Gina Philips, Oz Perkins, Erik Palladino,
Producer: Jun Tan & E.J. Heiser
PRODUCTION DESIGNER: Don Day
EXECUTIVE PRODUCER: Miranda Bailey & Joe Madden
MUSIC: Brian Vander Ark
PHOTO: David Scardina
COSTUME: Molly Grundman
SPECIAL FX: Michael Mosher & Richard Redlefsen
MAKE-UP: Michael Mosher
ART DIRECTOR: Guy M. Harrington


VERSION: O., Bil. ST
COUNTRY: U.S.A.
YEAR: 2004
Running time: 89
FORMAT: 35mm

Non, le Midwest, ce n’est pas qu’un immense parc naturel de cul-terreux racistes, va-t-en-guerre et catholiques intégristes qui ont fait réélire un psychopathe qui ne pense qu’à dézinguer du basané à la barbe non réglementaire. Le Midwest, c’est aussi de charmants patelins, accueillants comme des maisons de retraite à l’heure des Chiffres et des Lettres. C’est dans l’un de ces beaux villages, Lovelock, qu’un groupe de jeunes a décidé de s’arrêter pour la nuit. Le lendemain, alors qu’ils s’apprêtent à reprendre la route, ils découvrent que le propriétaire de l’auberge et son cuisinier ont été sauvagement assassinés. En tant que seuls clients du motel, ils sont forcément suspectés du meurtre et interdits de quitter la ville. Sauf que l’hôtelier se révélait être le gardien d’une entité démoniaque, capable de transformer tout Lovelock en une armée de zombies. Bon, d’accord, tout compte fait, le Midwest, c’est bien l’enfer sur Terre.

Il est arrivé à Matthew Leutwyler ce qu’il est arrivé à la plupart d’entre nous : la rencontre fortuite, au beau milieu d’une nuit adolescente, avec un film traumatique. Dans son cas, ce sera La Colline a des Yeux, de Wes Craven, et ses graves séquelles, il les exorcise dans ce Dead & Breakfast, pochade zombiesque scénarisée et tournée en un peu plus de 10 semaines. Farci de références comme une dinde de Nöel, le film s’amuse à défourailler de la chair putride avec un plaisir communicatif. Le tout avec un casting de choix : Jeremy Sisto (Six Feet Under, May, Wrong Turn), Gina Philips (Jeepers Creepers et Jennifer’s Shadow) et David Carradine, en plein come-back post-Kill Bill.

NOVA

18H30

THIS FILTHY EARTH

20H30

SPIDER FOREST

SCREENPLAY: Il-gon Song
CAST: Woo-sung Kam, Jung Suh,
Producer: Dae-hyun Kim & Francesca Feder
PRODUCTION DESIGNER: Hye-jung Jun
EXECUTIVE PRODUCER: Min-joon Ahn
MUSIC: Min-hwa Yoon
PHOTO: Chul-ju Kim
COSTUME: Eun-sook Kim
SPECIAL FX: Tae-yong kim & Jin-hwa Um
MAKE-UP: Eun-ah Lee & Hee-sook Kim


VERSION: O., Eng. ST
COUNTRY: South Korea
YEAR: 2004
Running time: 118
FORMAT: 35mm

A son réveil dans un lit de l’hôpital où il a été recueilli, Kang Min n’a qu’une image en mémoire : celle de sa femme Suh Eun-ah agonisant dans une cabane forestière aux côtés d’un homme lardé comme un rôti de veau. Et, effectivement, l’inspecteur Choi découvrira deux corps dans la cabane près de laquelle Kang Min a été retrouvé dans un coma profond. Mais, au fur et à mesure qu’il tente de se reconstruire une vie, Kang Min se rend compte qu’il a perdu beaucoup plus que la femme qu’il aimait au milieu de la pinède. Ce sont tous ses souvenirs et une bonne part de sa personnalité qui semblent prisonniers de ce lieu immémorial.

Spider Forest fait partie de ces films qui perdent tout à être racontés. Travaillant à la reconstitution d’un espace mental, le second long-métrage de Song Il-gon est plus guidé par la dérive des sentiments de son héros que par une logique narrative, et crée un univers tortueux et envoûtant où les personnages ne disparaissent que pour mieux réapparaître sous un autre aspect. En cela, le film se rapproche, dans sa structure, du Spider de David Cronenberg. A noter la présence, dans l’un des rôles principaux, de Seo Jung, la troublante actrice de The Isle

22H30

THE CREMATOR

SCREENPLAY: Juraj Herz & Ladislav Fuks
CAST: Vlasta Chramostová, Rudolf Hrusínský, Jirí Menzel, Ilja Prachar, Jana Stehnová, Milos Vognic,
Producer:


VERSION: VO st fr / OV fr ond
COUNTRY: CZ
YEAR: 1968
Running time: 87
FORMAT: 35 mm

The Cremator est un film hors norme, réalisé dans des conditions singulières, entre deux régimes. 1968, le Printemps de Prague, les tanks soviétiques sont aux portes de la capitale. Le
film projette l'histoire dans l'entre-deux-guerre. Pendant l'occupation nationale-socialiste de la Tchécoslovaquie, le directeur d'un four crématoire s'illustre impeccablement auprès des membres du Parti. Il gère ses biens en bon père de famille. Le film propose une immersion dans l'univers de ce personnage exemplaire. Son développement est incisif, radical, politiquement incorrect, à tel point que la morale et la censure ont cloîtré ce film voilà 20 ans, lui rognant au passage une autre conclusion. Les jeux de caméra (effets de distorsion, de loupes et de plan serré) centrés immédiatement sur les perceptions névrotiques du personnage principal installent lentement une atmosphère particulière, d'abord fascinante, crescendo nauséabonde. Si la comédie est un genre particulier en ce qu'elle distancie l'inhumanité du quotidien, elle ne prend pas toujours la mesure du recul. Dans cette oeuvre inégalée, ce n'est pas tant de prendre la mesure du proos, ici les prémices idéologiques du génocide, que de se figurer autrement ce qui est horrible. Comme si le coeur de l'horreur ne pouvait pas nourrir d'autres formes que celle-là même qui nous fige d'effroi.

00H30

END OF AUGUST AT HOTEL OZONE

SCREENPLAY: Pavel Jurácek
CAST: Jitka Horejsi, Ondrej Jarichek, Vanda Kalinová, Alena Lippertová, Irina Lzicarová, Natalie Maslovová, Jana Novaková, Beta Ponicanová, Magda Seidlerová, Hana Yitkova,
Producer:


VERSION: VO st fr / Ov fr ond

COUNTRY: CZ
YEAR: 1966
Running time: 85
FORMAT: 35 mm

Variation sur le thème dramatique de l'holocauste post-nucléaire, ce film a été réalisé par Jan Schmidt d'après un scénario original de Pavel Jurácek. Quelques années après une guerre atomique, neuf femmes mènent leur vie, chassant des petits animaux pour s'alimenter et cherchant des hommes afin de perpétuer l'espèce humaine. Leur chef, la plus âgée du groupe, est la seule à se rappeler du passé. Un jour, elles rencontrent un survivant, résident de l'hôtel Ozone, qui semble être le dernier homme sur terre. Il a en sa possession des objets pour le moins intrigants : une télévision, un tourne-disque et des journaux.


 

 



 

Publié dans CINEMA

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