CONSTANTINE

Publié le par Laurent Derudder

Réalisation Francis Lawrence
Scénario Kevin Brodbin
Directeur de la photographie Philippe Rousselot
Musique Brian Tyler
Production Warner Bros / Village Roadshow Pictures
Distribution Warner Bros
Durée 121 minutes


Distribution
John Constantine Keanu Reeves
Angela Dodson / Isabel Dodson Rachel Weisz
Chaz Chandler Shia LaBeouf
Papa Midnite Djimon Hounsou
Beeman Max Baker
Balthazar Gavin Rossdale
Gabriel Tilda Swinton
Satan Peter Stormare

John Constantine revient de l'Enfer. Constantine est né avec une faculté dont il se serait bien passé : celle de voir les anges et démons qui peuplent la Terre. Ses visions cauchemardesques ont eu raison de lui... Ressuscité contre son gré, il revient dans le monde des vivants pour remporter la guerre contre les forces du Mal. Mais Constantine n'est pas un saint. Désillusionné par le monde qui l'entoure, mais aussi incrédule sur l'au-delà, c'est un héros anticonformiste et autodestructeur. Si Constantine est prêt à se battre, il ne cherche pas l'admiration, et encore moins la compassion. Son chemin croise celui d'Angela Dodson, une inspectrice de police sceptique qui l'engage pour résoudre le mystère entourant la mort de sa soeur jumelle...
 

Peut-on juger un film sur son apparence ? Parfois, oui. CONSTANTINE, qui n'est heureusement pas un spectacle pour jeunes épileptiques comme UNDERWORLD, est une oeuvre esthétiquement léchée, un véritable régal pour les yeux. En plus, Keanu Reeves, après s'être fourvoyé dans les deux suites de MATRIX et quelques panouilles, est parfait dans le rôle principal : émacié, grisâtre, fumant comme un pompier, aimable comme une porte de prison. Sa présence est incroyable. Le sujet du film, lui, fait évidemment penser à l'excellente série de Joss Whedon, ANGEL, mais aussi aux deux premiers BLADE. L'univers décrit est une excellente transposition du « comic-book » dont il s'inspire. Bien sûr, on a l'impression de voir un pilote de série, le premier chapitre d'une longue lignée : c'est l'avantage et l'inconvénient de mettre en place un tel décorum avec un personnage si charismatique. Pour ceux qui aiment les « trips » gothiques, le jeu en vaut la chandelle. Francis Lawrence a dirigé son premier long métrage de main de maître. On attend avec impatience ce qu'il nous réserve pour la suite.

 

Publié dans CINEMA

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