LE CERCLE
Réalisation | Gore Verbinski |
Scénario | Ehren Kruger |
D'après le roman de | Koji Suzuki et le film RING de Hideo Nakata |
Directeur de la photographie | Bojan Bazelli |
Musique | Hans Zimmer |
Production | Dreamworks Pictures |
Distribution | United International Pictures |
Durée | 110 minutes |
Distribution
Rachel | Naomi Watts |
Noah | Martin Henderson |
Aidan | David Dorfman |
Richard Morgan | Brian Cox |
Le Dr Grasnik | Jane Alexander |
Ruth | Lindsay Frost |
Une cassette noire, sans étiquette, qui contient des images étranges... Quand le spectateur l'a visionnée, le téléphone sonne. Une voix le prévient : il n'a plus que sept jours à vivre. Rumeur ou réalité ? Les amis de Katie, une adolescente qui vient de décéder d'une manière suspecte, affirment qu'elle a regardé cette cassette avec son petit ami, décédé lui aussi. La journaliste Rachel Keller, tante de Katie, mène l'enquête. En remontant le fil des déplacements de sa nièce, elle tombe sur la cassette, la visionne. Le téléphone sonne, la voix prévient. Son ex-mari, vidéaste, n'y croit pas : il la visionne lui aussi, le téléphone sonne à nouveau. Désormais, le temps joue contre eux. Leur seul espoir : que l'analyse des images contenues dans la cassette les mène à la solution. Ou ils mourront
C'était si attendu et pourtant si profane... Quatre ans après l'original, Hollywood sort son remake de RING. Comment innover devant ce film-étalon, véritable épure du cinéma fantastique ? En rajouter serait ridicule, le copier serait stupide... l'égaler est donc impossible, et l'échec était prévisible. Pourtant, surprise : Gore Verbinski livre un travail honnête avec cet opus américain. Fidèle sans copier, juste plus musclé, et sans courir à tout prix après le spectaculaire, il nous offre une version blockbuster qui conserve l'esprit de l'original. Si la tension résiduelle est moins présente, les pics de terreur fonctionnent, et le final, techniquement plus réussi, mérite d'être vu. Evidemment, cette version occidentale a les défauts de son style : un héros fadasse, quelques seconds rôles inutiles, et un changement de fond qui surprendra les amateurs et ôte du piment à l'intrigue. Plus de séances spirites mais des chevaux fous et des pouvoirs incontrôlés... à croire qu'Hollywood en a assez, et c'est paradoxal, des explications paranormales.